Bien-être, mieux-être
Soins Ayurvédiques

"L’approche occidentale est analytique, elle consiste à réfléchir au problème, à étudier ses causes profondes, à aller dans le passé pour le détruire à la racine. Aujourd’hui, l’approche psychanalytique est aussi appliquée au corps : ce sont les techniques bioénergétiques et d’autres méthodes qui tentent de supprimer les empreintes psychologiques dans le corps. La logique est la même qu’en psychanalyse : le problème vient du passé, il faut retourner dans le passé pour y trouver la source.

Le mental de l’homme a toujours cherché à faire des choses impossibles. 

La première est de vouloir changer le passé - mais le passé est révolu ! Vous pouvez au mieux aller dans les mémoires du passé, mais jamais réellement dans le passé. Vous ne pouvez pas revenir sur ce qui s'est passé. C’est pourtant ce que l’homme essaie de faire et il en souffre beaucoup.

L’Orient a une approche totalement différente. Car pour l’Orient, aucun problème n’est vraiment grave. Ensuite, l’Orient nous dit que le problème n’a rien à voir avec votre passé, mais avec votre identification au problème. Le vrai problème, c’est que vous vous identifiez au problème. Et c’est la clé pour résoudre tous les problèmes.

Par exemple, vous êtes une personne colérique. Si vous allez chez le psychanalyste, il vous dira : Retournez dans le passé et trouvez le moment où cette colère est apparue pour la première fois. Dans quelles situations cette colère s’est-elle installée, imprimée dans votre mental ? Il va falloir nettoyer toutes ces impressions psychologiques du passé.

Si vous allez voir un mystique oriental, il vous dira : Vous pensez que vous êtes la colère, vous vous identifiez à la colère. C’est là que vous vous trompez. La prochaine fois que la colère apparaîtra, soyez juste un observateur, un témoin de ce qui se passe. Ne vous identifiez pas à cette colère, ne dites pas je suis en colère. Regardez-la  avec détachement comme si cela se passait sur un écran de télévision. Observez-vous comme si vous observiez quelqu’un d’autre."

Osho